Pourquoi construire éco-responsable ?
Et si on parlait du Pourquoi ? On le sait tous, mais un petit rappel fait toujours du bien.
Voici quelques chiffres et citations de personnes avisées (sourcées en fin d’article) :
« Représentant 57 % du parc des résidences principales, les maisons sont à l’origine de 73 % de la consommation en chauffage, 68 % de celle en électricité et un peu plus de 60 % de celle employée pour l’eau chaude et la cuisson. »
40% des émissions de gaz à effet de serre
" proviennent du bâtiment : construction et usage
« Les bâtiments neufs ne sont pas vraiment un enjeu à court terme puisqu’ils représentent chaque année environ 1% du parc de bâtiments existants en France. A ce rythme, si la France voulait atteindre ses objectifs de baisse, il faudrait un siècle ! »
« 60% des déchets proviennent du bâtiment, de la construction de la démolition. Cette proportion s’élève à 70% en France, 75% en île de France. »
« 10% de la consommation électrique mondiale sert à la climatisation. »
« La forte préférence pour la construction neuve plutôt que la réhabilitation, supprime en France l’équivalent de la surface d’un département en terres agricoles tous les dix ans, et qui porte atteinte à la biodiversité »
« A l’heure actuelle, 4 milliards 600 000 tonnes de ciment sont produites par an, soit 15 tonnes de ciment à la seconde »
Pour un mètre carré de bâtiment en béton
" construit, 800 kg de C02 sont émis
« En France, 80% des bâtiments sont réalisés en béton armé »
Et en parallèle …
« 9% des logements en France sont vides soit 3,1 millions de logements ; cette proportion s’élève à 17% à Paris »
Qui n’est pas convaincu après ces chiffres ?
Que ce soit la rénovation énergétique, l’utilisation de matériaux biosourcés et géosourcés, le réemploi ou le Passivhaus, toutes ces méthodes nous rapproche d’une construction plus durable.
Pourquoi ne pas le faire ?
Sources :
1 – https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
2 – Mieux avec moins, de Philippe Madec, Editions Terres Urbaine, page 43
3 – Julien Garnier, sur maf.fr
Les autres : Mieux avec moins, de Philippe Madec, Editions Terres Urbaine, page 44, 49, 50, 55, 124
Habitat bioclimatique
C’est une architecture généreuse et ouverte sur l’extérieur où la luminosité prédomine. C’est tendre vers un habitat simple et autonome. C’est minimiser l’investissement dans les technologies et maximiser les dispositifs pérennes.
Cela se traduit par une adaptation des volumes au terrain naturel, par la recherche des meilleures orientations et des meilleures vues. L’organisation interne du bâtiment est pensée pour profiter des saisons, des arbres, des reliefs et des alentours… les masques naturels peuvent être nos alliés.
La conception bioclimatique d’un bâtiment c’est aussi faciliter son adaptation future à de nouveaux usages. Des dispositifs architecturaux maîtrisent les conséquences de l’ensoleillement.
Est-ce que ça coûte vraiment plus cher ?
Les 8 à 10% d’investissement supplémentaire sont rapidement compensés par les avantages de la conception bioclimatique.
Le solaire peut produire gratuitement jusqu’à 70% des besoins en eau chaude et en chauffage. La récupération des eaux de pluie fournit une grande partie des besoins. La qualité des systèmes et des matériaux sélectionnés garantissent une maintenance simplifie.
Le bilan investissement/usage est éminemment positif.
Habitat sain
L'Agence AE s’attache à proposer un choix de matériaux de structure et de finition bio-sourcés. On peut citer le bois, les bétons d’argile ou de chanvre, la paille, certaines ouates de cellulose. Nous savons les sélectionner avec soin. Autant que possible, ces matériaux proviennent de circuits courts. Ils garantissent l’absence d’émanation de formaldéhydes, de styrènes et autres composés organiques volatiles.
Dans une construction neuve bien conçue, l’activité humaine est la principale source d’humidité. En rénovation, il faut aussi gérer les migrations d’humidité depuis le sol. Des solutions existent. Notamment certains matériaux supportent sans dommage la migration de l’humidité à l’intérieur des parois.
Ressentis :
La sensation de confort ne se limite pas à la conductivité thermique. Effusivité, hygrométrie et déphasage thermique caractérisent tout autant la manière dont chaque matériau échange de l’énergie avec son environnement proche dans la durée ou lors de changement d’ambiance, avec ou sans contact.
Chantier propre
L’éco-construction, c’est d’abord des actes. C’est une pratique qui commence dès les premières levées de terre et qui se pour suit tout au long de l’opération de construction. Le tri des déchets sur le chantier, le nettoyage quotidien, le recyclage sur place des terres déplacées, le traitements des eaux souillées, la réduction des nuisances causées aux riverains, sont des objectifs souvent négligés mais les exemples réussis existent.
La réussite passe par des stratégies pédagogiques : plus les acteurs sur le chantier sont concernés en premier lieu par leur propre protection (bruits, risques poussière, produits toxiques) plus la réussite est proche.
Filière sèche :
La construction ossature bois génère peu de déchets et réduit considérablement la consommation d’eau sur le lieu du chantier. La qualité et la rapidité de fabrication et de pose des ossatures répond bien aux exigences d’un chantier de bâtiment bioclimatique.
Un chantier plus propre est plus sûr :
En évitant les encombrements inutiles, nous rendons le chantier plus lisible. Les risques d’accident diminuent fortement et la cohabitation des activités s’en trouve facilité.
